dimanche 19 mai 2013

Tanger

Entre Europe et Afrique

Rayonnante comme un phare entre l’Europe et l’Afrique, Tanger restera toujours une ville ouverte, cosmopolite où sont brassées toutes les civilisations.

Le Tanger africain

Tanger la blanche
La ville est à l’image du lacis des ruelles de la médina menant à la kasbah et à l’ancien palais des sultans transformé en musée. De la place de la kasbah l'on accède à une fabuleuse terrasse panoramique. Les environs de la place du Petit Socco reflètent bien l’atmosphère des peintures orientales d’Eugène Delacroix. Non loin, se dresse la Grande Mosquée devenue église puis à nouveau mosquée en 1684. La place du Grand Socco est le marché le plus animé de Tanger. On y aperçoit les femmes du Rif coiffées du fouta, chapeau à pompons multicolores. D'autres échoppes sont installées au foundouk Chejra, un magnifique caravansérail. Avec son clocher en forme de minaret, l’église St Andrew’s assure la transition avec l’Occident.

Le Tanger européen

Architecture traditionnelle
Il commence par la place de France avec le chic Grand Café de Paris et le Café de France, véritables repaires de tous les artistes. Au pied de la médina, sur le port, un hôtel construit en 1870 accueillit également en son temps la crème de la jet-set. En longeant la côte, on arrive au quartier de Marshan et au palais du Mendoub, ancienne propriété du milliardaire Malcolm Forbes qui y organisa des fêtes fastueuses face à l’océan. Les terrasses du renommé café Hafa, qui accueille le visiteur depuis 1921, offrent une vue magnifique sur le détroit de Gibraltar.

À retenir

Comme toutes les villes frontières, Tanger la métisse est au carrefour de deux univers.

Asilah

Un charme puissant

Au sud de Tanger, sur la côte atlantique, Asilah est une ville d’artistes réputée pour sa blanche médina, ses remparts et sa vie culturelle très animée.

Une architecture hispano-mauresque

Remparts
Ce n’est pas un hasard si la médina d’Asilah a obtenu le prix Agha Khan d’architecture. Ses ruelles restaurées délimitées par des maisons blanches aux volets verts ou bleus sont une pure merveille. La vieille ville hispano-mauresque est entourée de remparts datant de l’époque portugaise (fin XVe siècle) dont une partie donne sur les rochers surplombant la mer. Trois portes monumentales et un passage plus discret permettent de pénétrer dans la médina. Sur la place Ibn Khaldoun se dresse la tour Al Kamra, un donjon portugais du XVe siècle.

Une ville d’artistes

Peinture sur les murs de la ville
Assez calme pendant l’hiver, la petite ville s’anime vraiment à partir du printemps et à l’approche de l’été, au moment de son célèbre moussem culturel. Depuis les années 70, le cachet de l’endroit attire beaucoup d’artistes dont plusieurs peintres marocains. Bon nombre de leurs œuvres peuvent être admirées directement sur les murs de la ville. D’autres peintures sont exposées toute l’année au centre Hassan II au cœur de l’ancienne médina. Dans une rue voisine, s’élève le palais de Raissouni. Cette belle maison de style hispano-mauresque abrite également un centre culturel. Plus récemment, la Grande Bibliothèque Prince Bandar Ben Soltane a été inaugurée. Bénéficiant des dernières technologies, elle s’élève sur deux niveaux et comprend, entre autres, un auditorium de 650 places et un cybercafé.

À retenir

Véritable petit bijou architectural hispano-mauresque, la vieille ville d’Asilah demeure à l’heure actuelle une escale culturelle de charme.

Chefchaouen

La belle bleue

Maisons à la chaux bleue, places animées, ruelles grimpantes, la meilleure façon de connaître cette ville sainte est d’y flâner en s’imprégnant de l’atmosphère.

La vieille ville

Porteuse de pain
Encaissée entre deux montagnes, Chefchaouen est une cité aux maisons chaulées de bleu et de blanc. Un charme puissant que l’on sent bien sur la place Outa-el-Hammam dans la médina pavée de galets. Assis à la terrasse d’un café, vous pouvez profiter de la belle vue sur la grande mosquée Tarik-Ben-Ziad dont le minaret octogonal est inspiré de celui de la Torre de Oro à Séville. Cette architecture andalouse se retrouve dans la casbah et ses jardins, au cœur de la médina. Ses murailles et ses onze tours crénelées, dont une servait de donjon, abritent un intéressant musée ethnographique.

Une culture vivante

Couleurs authentiques
Dans le petit musée de la kasbah se trouvent des collections de broderies et de vêtements colorés et variés à l’image de ceux des femmes de la région. La célèbre djellaba, ce vêtement long et ample porté par les hommes et les femmes d’Afrique du Nord, fut créée ici. L’accueil et la grande hospitalité de ses habitants se vérifient au cours de la visite d’une huilerie traditionnelle (il en existe plus de 1 500) ou d’un atelier artisanal. En plus du tissage, Chefchaouen est réputé pour sa vannerie et ses poteries. Vous pourrez d’ailleurs participer à un atelier d’initiation à la poterie de Ghzaoua, et repartir avec vos propres berradas (cruches à eau) ou une plus simple goulla (jarre). Généralement, la poterie de la région du Rif est sobre. La peinture noire ou rouge est directement appliquée sur la terre cuite. La promenade se prolonge jusqu’à Rif Sebbarim, le quartier des lavoirs, sur la place duquel se dresse une mosquée du XVe siècle. La visite des agadirs ou greniers collectifs fortifiés de la région s'impose également. Enfin, pas question de quitter la ville sans avoir goûté à son fromage blanc de chèvre des montagnes. C’est peut-être le meilleur du Maroc.

À retenir

Cette paisible cité n’est pas un musée : ici, la tradition artisanale est bien vivante ! Laissez-vous séduire par son charme authentique.

Mazgan El jadida

Mazagan, le luxe authentique

A seulement 90 kilomètres de Casablanca, Mazagan est la nouvelle destination balnéaire version grand luxe, dans un cadre exceptionnel. Sa magie et sa richesse se prêtent à toutes les envies, tout au long l’année.

L’esprit du luxe

Mazagan est une création unique de Kerzner International, concepteur de stations balnéaires de prestige. Implantée sur un site d’exception, elle bénéficie en tout point de l’excellence signée Kerzner. Un lieu magique, à la lisière d’une forêt verdoyante d'eucalyptus et surplombant la magnifique plage d’El Haouzia sur l’Atlantique marocain. Une adresse prestigieuse qui vous réserve un accueil attentionné. Des décors somptueux s’inspirant de la tradition architecturale mauresque, une offre d’animation riche et des prestations raffinées pour rendre votre séjour inoubliable.

Une destination remarquable

L’ensemble a été élaboré avec un souci constant du détail, pour répondre à toutes les envies. Au coeur de la station se dresse un hôtel cinq étoiles de 500 chambres, avec vues imprenables sur les lagons, les jardins luxuriants et le terrain de golf. L’hôtel dispose de restaurants gastronomiques et lounge-bar proposant des spécialités locales, méditerranéennes et internationales. L’aménagement de la discothèque “le Sanctuary“ a été confiée à Raymond Visan, créateur du célèbre Buddha Bar en association avec l’architecte newyorkais Jeffrey Beers. Le parcours du golf 18 trous est l’œuvre de Gary Player, joueur international et sa gestion confiée à Troon Golf, officiant auprès de plus de 190 parcours de golf de luxe dans plus de 30 pays. L’hôtel dispose également d’un casino exclusif à la région, d’un centre de beauté et de remise en forme ainsi qu’un centre de conférences et de conventions modulable pour des évènements professionnels prestigieux..

Un dépaysement d’une étonnante proximité

Accessible par autoroute depuis les grandes villes du Maroc et à quelques heures d’avion des principales métropoles européennes,Magazan est idéalement située à 45 minutes de Casablanca.

Un arrière pays riche

A proximité, les deux magnifiques villes portuaires fortifiées du 16éme siècle, - El Jadida et Azemmour – raviront le voyageur grâce à leur patrimoine historique et culturel.
La Kasbah Boulaouane et Safi compléteront cette découverte culturelle grâce à leur patrimoine conservé : poterie, fantasia, fauconnerie …

À retenir

Vivre l’expérience unique d’un Maroc authentique, entre luxe et raffinement, dans un site d’une beauté exceptionnelle avec un accès à un arrière-pays riche et animé.

Fés

Les medersas

La ville impériale est la capitale de la culture traditionnelle du Maroc. Berceaux du savoir, ses superbes medersas en sont le flamboyant symbole.

Des écoles

Porte de Fès
Une medersa est une école où est enseigné le Coran et toutes les matières classiques de la connaissance : mathématiques, grammaire, histoire, astronomie, médecine... Au Maroc, et plus spécialement à Fès, la fonction de la medersa est également d’accueillir les étudiants des autres régions. Généralement, elle s’organise autour d’une cour centrale dotée d’une fontaine. Les cours sont dispensés sous les riches arcades situées sur les côtés.

La plus ancienne université

La mosquée Karaouiyine est une des plus imposantes du Maroc. Elle abrite l’université considérée comme la plus ancienne au monde, fondée au milieu du IXe siècle, époque à laquelle les matières fondamentales étaient la théologie, la grammaire et le droit coranique. En face, la medersa El-Attarine est considérée comme la plus belle de la médina.

El-Attarine

Mérinides
Les Mérinides érigèrent ce chef-d’œuvre entre 1323 et 1325. Sa cour intérieure est magnifiquement décorée. Les murs sont couverts de sourates sculptées dans le bois ou le plâtre. La fontaine et les colonnes de marbre sont ornées de zelliges.

Bou Inania

Construite entre 1350 et 1357, c’est la plus grande de Fès. Dès l’entrée, magnifique avec ses lourdes portes aux vantaux de bronze ouvragé, vous serez impressionné par la profusion de faïences, le raffinement des plâtres et bois sculptés et des stalactites ciselés appelés mukarnas, la signature de l’architecture mérinide. La cour, en onyx et marbre, est surmontée d’un auvent de tuiles vertes typiques de Fès.

A retenir :

Les medersas de la médina restent les chefs-d’œuvre de l’architecture mérinide fassie.

El jadida

La nouvelle Mazagan

Avec ses murailles face à l’océan, l’ancienne cité portugaise est devenue aujourd’hui une station balnéaire de charme. Vieilles pierres et belles plages sont au programme.

La cité portugaise

Inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco , l’ancienne Mazagan est devenue El Jadida (la nouvelle) en 1815. Les Portugais édifièrent cette cité fortifiée munie de cinq bastions à l’origine. Seuls quatre subsistent encore aujourd’hui. Vous les découvrirez en empruntant un chemin de ronde parfaitement conservé. Le bastion de l’Ange offre une belle vue sur la ville, le port et la mer. Le bastion Saint-Sébastien possède une rude chapelle de l’Inquisition. Une rampe vous permet de descendre à la Porte de la Mer. Cette cale donnant sur l’eau avait servi à la fuite des Portugais en 1769. En remontant la rue principale vous accéderez à la citerne portugaise. Tombée dans l’oubli, elle fût redécouverte par hasard en 1916. Un puits de lumière éclaire le centre de cette salle souterraine soutenue par cinq rangées de colonnes. Un beau décor où des films comme Othello d’Orson Welles ou Harem d'Arthur Joffé ont été tournés. En poursuivant la balade vous tomberez sur l’église de l’Assomption faisant face à une mosquée au minaret unique. C’est probablement le seul pentagonal au monde.

Les environs

Outre les belles, agréables et sécurisantes plages sur les côtes sud et nord d’El Jadida, se trouve à 17 km d’Azemmour, l’ancienne capitale du pays Doukkala, située à l’embouchure du fleuve Oum Errabia, réputé pour ses succulentes aloses (voisines de la sardine). Vous pouvez vous offrir une balade sympathique dans les rues anciennes de la médina.

À retenir

Très bien conservée, El Jadida est un décor historique et romantique parfait pour flâner et profiter de la mer.

Dakhla

Jouez les Robinsons des sables

Sur la côte Atlantique, dans le Grand Sud, il existe une baie magique. Entre dunes et vagues, vivez en osmose avec une nature pleine de secrets.

Un décor sublime

Lagune de Dakhla
À l’embouchure du Rio de Oro, Dakhla fut fondée en 1884 par les Espagnols. À l’époque, elle s'appelait Villa Cisneros. Ce petit port de pêche est au bord d’une magnifique lagune aux eaux turquoise. En plus d’accueillir des milliers d’oiseaux migrateurs dont des colonies de flamants roses, la baie héberge la plus grande population mondiale de phoques moines. Ses eaux sont également fréquentées par des raies et des dauphins à bosse. La grandiose Punta Sarga, à l’extrémité sud de la presqu’île est le site préconisé pour les observer.

De drôles d’occupations

Campement sportif
Considéré par les champions de surf comme l’un des plus beaux spots du monde, l’endroit est idéal pour tous les sports de glisse sur l’eau… mais aussi sur les dunes de sable ! Pour se sentir en communion avec la nature, il est possible de dormir sous les tentes khaïmats (habitat collectif traditionnel du désert) dans un surf camp. La douche d’eau sulfureuse à 38° C de la source thermale d’Asmaa est à essayer : elle est réputée excellente pour la peau, les troubles respiratoires et les os. La lagune du Rio de Oro est également l'une des zones les plus poissonneuse au monde. La star de l’endroit est la courbine (appelée maigre en France). En surf casting, c’est à dire en pêchant les pieds au bord de l’eau, il est possible d'attraper des poissons pouvant mesurer jusqu'à 2 mètres et peser jusqu'à 80 kilos

À retenir

Dakhla et sa baie font encore partie de ces rares endroits de la planète où l’homme est en symbiose avec les éléments d’une nature